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"Tu es Cela - Plus proche que proche - Déjà là"

Introduction : l'origine de ce livre



Introduction

L'origine de ce livre


p.1 et 2

Eckhart Tolle
jusqu'à l'âge de trente ans connut des périodes dépressives et suicidaires. Puis une nuit alors qu'il était au plus mal il prit concience de la partie de sa personne qui le maintenait dans cet état de souffrance.
Il cessa de penser, s'abandonna au vide que découvrait le mental qui s'était tu, ses peurs s'évanouirent. Il demeura toute la nuit "absent" à ce qui se passait, sans souvenir.
Au réveil, ce fut une seconde naissance :

   "Puis les pépiements d'un oiseau devant la fenêtre me réveillèrent. Je n'avais jamais entendu un tel son auparavant. Derrière mes paupières encore closes, ce son prit la forme d'un précieux diamant. Oui, si un diamant pouvait émettre un son, c'est ce à quoi il ressemblerait. J'ouvris les yeux. Les premières lueurs de l'aube fusaient à travers les rideaux. Sans l'intermédiaire d'aucune pensée, je sentis, je sus que la lumière est infiniment plus que ce que nous réalisons. Cette douce luminosité filtrée par les rideaux était l'amour lui-même. Les larmes me montèrent aux yeux, je sus que je ne l'avais jamais vraiment vue auparavant. Tout était frais et comme neuf, un peu comme si tout venait d'être mis au monde. Je ramassai quelques objets, un crayon, une bouteille vide, et m'émerveillai devant la beauté et la vitalité de tout ce qui se trouvait autour de moi.
   Ce jour-là je déambulai dans la ville, totalement fasciné par le miracle de la vie sur terre, comme si je venais de venir au monde."

p.3

E. Tolle comprit et mit des mots sur ce qui lui était arrivé que plusieurs années plus tard, à la faveur de ses lectures et rencontres spirituelles :
- la souffrance avait été telle cette nuit là qu'il avait cessé de s'identifier "avec son moi [illusoire], malheureux et plein de peur profonde"
- cette souffrance disparue avait découvert sa "véritable nature, l'éternel je suis, la conscience dans son état vierge avant l'identification à la forme".

"[Et la paix connue grâce à cette expérience] ne [l']a jamais quitté depuis ce jour là. Elle est parfois très puissante, presque palpable, et les autres peuvent la sentir aussi. A d'autres moments, elle est plus en arrière-plan, semblable à une mélodie de fond."

Des personnes lui demandèrent de leur montrer comment arriver à cet état de paix intérieure.

p.4
Il leur répondait : "Mais vous y êtes déjà. Vous ne pouvez pas le sentir parce que votre mental fait trop de bruit. Cette réponse s'élabora et devint plus tard [le pouvoir du moment présent], et donna aussi à Eckhart Tolle le rôle d' "enseignant spirituel.

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C
Tu sais Emmanuel..le maître,c'est quelqu'un d'extérieur à soi et certes, il y a des gens qui apparaissent dans nos vies et qui sont une libération, une merveille sur notre chemin mais un jour, on peut franchir un pas de plus et trouver en soi la Vérité, le merveilleux, le Maître intérieur, alors on n'a plus besoin de maître, on n'a plus besoin de personne en réalité et pourtant on communie avec le tout...<br /> Je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre...
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E
<br /> Oui je te comprend tout à fait. Lorsque j'ai mis ce texte il y a quelques jours, je pensais à ces deux choses : le maître sipirituel, le guide que l'on rencontre, et le maître intérieur, celui que<br /> l'on découvre petit à petit en soi.<br /> Nous sommes sur ce sujet sur la même longueur d'ondes. Merci d'avoir fait cette précision.<br /> C'est toutefois plus du maître intérieur dont je veux parler en citant ce texte, pour faire écho à ce que dit Eckhart Tolle au sujet de son illumination, de son experience où le mental faisant<br /> silence l'Etre en soi se découvre et change votre perception, les brumes du mental étant dissipées, vous fait découvrir un monde radieux.<br /> <br /> Bon dimanche Catherine.<br /> <br /> <br />
C
Partout , toujours qu'on soit Tolle, Jésus ou Krishna...j'ai remarqué que c'est ce qui se passe...un vide se fait...on abandonne son moi...on se laisse envahir par un sentiment de merveilleux , par une louange et une gratitude qui change tout....<br /> merci Emmanuel d'avoir retranscrit ce passage pour nous
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E
<br /> Bonjour Catherine. Oui, ce passage m'a plu également. Il m'a fait penser à un autre texte que j'aime depuis longtemps et qui traduit ce que j'ai pu ressentir quand le moi en nous laisse place à<br /> l'être, texte que je comprends plus encore aujourd'hui : <br /> "Mais lorsque le maître paraît, c'est comme un soleil qui se lève dans le coeur du disciple ; tous les nuages s'évanouissent, toutes les gangues se désagrègent ; une clarté nouvelle s'épand<br /> semble-t'il, sur  le monde ; l'on oublie amertumes, désespoirs et anxiétés ; le pauvre coeur si las s'élance vers les radieux paysages entrevus, sur lesquels la paisible splendeur de<br /> l'éternité déploie ses gloires ; plus rien de terne n'assombrit la nature ; tout enfin s'accorde dans l'admiration, l'adoration et l'amour"<br /> Paul Sédir cité dans Le maître Philippe de Lyon - Dr Philippe Encausse, 1954.<br /> <br /> <br />