"Tu es Cela - Plus proche que proche - Déjà là"
Chapitre 2 : Expérience
(pages 25 à 40)
Chers lectrices, lecteurs de ce blog, ici, comme dans les articles suivants ce que je retiens de ce livre, ce qui aujourd'hui me parle : confirmation ou questionnement, intuition de, orientation vers.
Vous ne trouverez pas ici le livre en son intégralité, par respect pour l'auteur, je tends vers la plus courte citation. Sa lecture complète offre assurément une meilleure compréhension de ce qu'elle souhaite nous partager.
(Pages 25, 26, 27)
[...] "Si vous ressentez une réponse émotionnelle lorsque vous pensez à [...] [un quelconque] événement déplaisant du passé, c'est une indication claire qu'un lâcher prise doit encore intervenir. Renforcez l'énergie émotionnelle d'un souvenir ou d'une peur du futur entache votre santé et votre confiance en vous.[...]
"Toute blessure, toute émotion en rapport avec une expérience passée peut-être libérée, lorsque vous êtes prêt pour cela."
[...] "Ce n'est pas tant les expériences [...] qui sont importantes, que la manière dont on y répond, et dont on les intégre dans nos vies." [...]
[Comprendre et accepter] "qu'elles [font] partie de la vie, [ne pas les prendre] personnellement."
(Page 28)
[Les expériences ne nous donnent pas d'informations "sur ce que nous" sommes, "comment" nous sommes, si nous allons être "acceptés ou non".] [Si notre "mental" croit le contraire c'est] "le symptôme d'une pauvre estime de soi".[...]
"Nous voulons que le monde n'existe complètement qu'autour de nous, alors que nous n'avons pas réalisé la vérité de ce que nous sommes. Nous cherchons des lignes de conduite externes pour compenser le manque de rapport avec nous-mêmes."
(Page 29)
"Ce schéma mental [...] n'apporte que peine et souffrance. Il doit être vu pour ce qu'il est, et le fait de le voir le fera disparaître automatiquement.[...] On peut le transcender, et non le résoudre."
[...]
"Les expériences vont et viennent, mais l'impact qu'elles ont sur vous est seulement déterminé par le niveau d'identification que vous avez avec elles.
Ainsi si vous déduisez que quelque chose vous est arrivé, parce que vous êtes une mauvaise personne, c'est votre mental qui s'identifie aux événements et cherche à vous connaître à partir de ces expériences. Dans cet exemple votre mental a gardé la croyance que vous étiez mauvais, et l'a utilisée pour interpréter une expérience par ailleurs tout à fait bénigne, et réaffirmer ainsi la dite croyance.
(Pages 30, 31, 32, 33)
[...] "En vous il existe une essence, un noyau qui n'est touché par aucune expérience. Ce noyau essentiel ne s'identifie avec aucun événement, aucune personne ou aucun lieu de votre vie. C'est pourquoi rien de ce que vous avez subi n'est irréparable, et c'est aussi pourquoi le bonheur ne peut être affecté par les circonstances extérieures, le bonheur est un parfum qui émane de cette essence. C'est ce que vous êtes."
[...]
[Emotions, attachées aux souvenirs, "sous-produit [bio-chimique] des pensées", les regarder passer comme les pensées]
" Il ne faut pas craindre [les émotions], mais les accueillir comme une partie de la diversité, que la vie nous offre" [...]
Regardez en vous-même jusqu'à quel point vous utilisez vos expériences, souvenirs et croyances pour établir des points de référence de votre comportement actuel. Si vous ramenez votre passé dans le présent, vous déformez les expériences quotidiennes.
[Présent et neuf]
"Le passé n'existe pas, pas plus que le futur. Ce ne sont que des concepts et si ces concepts au travers d'histoires retiennent votre attention, vous en souffrirez."
[Une même considération pour les souvenirs heureux et malheureux. Les uns sont liés aux autres, les uns appellent les autres] [...] "Car le mental, dès qu'il a pris l'habitude de forger l'identité personnelle à partir des expériences, le fait sans discrimination."
[...]
"L'expérience est finie, permettez à la vie de continuer, et la vie continue quoi qu'il en soit, que vous soyez attentivement présent ou non à son déroulement"
(Pages 34, 35, 36, 37)
[...]
[Estime de soi : "aimable" et "capable"]
"Jouir d'une estime de soi solide [...] ferme la porte à de nombreuses distractions, qui vous empêchent de vivre consciemment dans l'état naturel de paix et de détente.
[...]"Vous n'avez[...] aucune raison de vous tourner vers l'extérieur pour y chercher confirmation ou approbation. [...]
Votre niveau d'estime de soi repose sur deux points principaux : savoir que vous êtes "aimable" et tout à fait "capable". [...]
[Aimable]
[Soit nous nous] "accrochons à la blessure, blessure attachée à un souvenir qui a pu [nous] enseigner que [nous] n'étions pas quelqu'un d'aimable, [soit nous] pouvons voir que ceux qui ont induit cette croyance l'ont fait en exprimant leur propre souffrance. Peut-être que dans cette situation, ce que les autres ont dit ou fait, n'était en rapport qu'avec eux-même et n'avait rien à voir avec vous. En adoptant une perspective objective de vos souvenirs, vous verrez que c'est souvent le cas. [...]
"[...] Le sentiment d'être aimable [...] est un état [naturel] qui existe en dehors du fait d'avoir ou non quelqu'un qui vous aime."
[Capable]
[...]
"Etre capable ou compétent, ici, ne fait pas référence à une habileté spéciale, mais à la capacité et la facilité d'agir lorsque nécessaire. Etre capable signifie que vous sentez que vous n'êtes pas impuissant, et que vous avez la capacité de répondre à ce que la vie vous présente au quotidien. C'est ce qui nous rend compétent et qui n'a rien à voir avec la décision ou non d'exercer vos capacités."
["Résistance du mental"]
"Il est fort probable que votre mental résiste, car pour vous connecter avec votre essence, qui par nature est tout amour et tout pouvoir, vous n'aurez plus besoin d'utiliser le mental pour filtrer les expériences et vous renseigner si vous êtes aimable et capable. Votre mental combattra donc pour sa survie, il aime vous tenir occupé, être le roi, tout gouverner dans un royaume où il n'a pas de place."
[...]
"Evitez toute comparaison avec les autres en terme de niveau d'amabilité ou de compétence, le mental projette toujours à l'extérieur par habitude, et les comparaisons ne peuvent que nuire à votre estime."
(pages 39, 40)
[peur/confiance]
[...]
"Si vous recherchez la vérité sur vous-même, sur la vie et sa signification, ne craignez rien : ce chemin est léger et plein de liberté ; il n'exige pas que vous preniez des risques. [...]
La libération repose sur le lâcher prise.
[...]
Rien n'est à craindre, jamais. Si vous continuez à mettre votre attention sur des idées génératrices de peur, sachant que les pensées créent des émotions, vous ressentirez la peur. En un instant vous pouvez décider que cela suffit, et en finir avec ce shéma de peur.
Que vous est-il demandé pour vivre sans peur ? La confiance, rien d'autre que la confiance.
[...]
Il n'y a rien à craindre lorsque vous vous fiez au déroulement de la vie. Quel que soit ce qui arrive, quelle qu'en soit l'échelle, vous êtes prêt à y répondre."
Dernière mise à jour : 12 mai 2010
Sommaire et liens vers les différents chapitres, articles associés.
Nés pour être libres de Jac O'Keeffe - Editions Charles Antoni/ L'Originel, Paris, 2010 - Citations et résumés