Chapitre II : Se sortir de la souffrance par la conscience
Ne créez plus de souffrance dans le présent...31
Personne n'est tout à fait libéré de la souffrance et du chagrin. Ne s'agit-il pas de vivre avec cela plutôt que d'essayer de l'éviter ?...31-32-33 "La plus grande partie de la souffrance est inutile. On se l'inflige à soi-même aussi longtemps que, à son insu, on laisse le mental prendre le contrôle de sa vie."
[...] Plus on est à même de respecter et d'accepter le moment présent, plus on est libéré de la douleur, de la souffrance et du mental. "Le mental [nie et refuse] l'instant présent parce qu'il ne peut fonctionner et garder le contrôle sans le temps, c'est-à-dire sans le passé et le futur. Il perçoit l'intemporel instant présent comme une menace."
[Pour les plantes et les animaux se préoccuper du temps n'a aucun sens] "Bien sûr, pour fonctionner en ce monde, nous avons besoin du mental ainsi que du temps. Mais vient un moment où ils prennent le contrôle de notre vie, et c'est alors que s'installent le dysfonctionnement, la souffrance et le chagrin."
[...]
"Si vous voulez ne plus créer de souffrance pour vous-même et pour d'autres, si vous ne voulez plus rien ajouter aux résidus de cette souffrance passée qui vit encore en vous, ne créez plus de temps, ou du moins n'en créez pas plus qu'il ne vous en faut pour faire face à la vie de tous les jours."
[...]
"Prenez profondément conscience [que seul le moment présent existe]. [...] Faites du "maintenant" votre lieu de résidence principale et accordez de brèves visites au passé et au futur lorsque vous devez affronter les aspects pratiques de votre vie.
Dites toujours "oui" au moment présent. Qu'y aurait-il de plus futile, de plus insensé, que de résister intérieurement à ce qui est déjà ? Qu'y a-t-il de plus fou que de s'opposer à la vie même, qui est maintenant, toujours maintenant ? Abandonnez-vous à ce qui est. Dites "oui" à la vie et vous la verrez soudainement se mettre à fonctionner pour vous plutôt que contre vous."
L'instant présent est parfois inacceptable, désagréable ou affreux. ...33
"Il est comme il est. Observez de quelle façon le mental l'étiquette et à quel point ce processus d'étiquetage, cette continuelle attitude de jugement, crée chagrin et tourment. En regardant attentivement les rouages du mental, vous sortez de ces schèmes de résistance et vous pouvez ensuite laisser le moment présent être. Cela vous fera goûter l'état de liberté intérieure face aux conditions extérieures, l'état de véritable paix intérieure. puis voyez ce qui arrive et passez à l'action si c'est nécessaire ou possible. Acceptez, puis agissez.
Quoi que vous réserve le présent, acceptez-le comme si vous l'aviez choisi. Allez toujours dans le même sens que lui, et non à contresens. Faites-vous-en un ami et un allié, et non un ennemi. Ceci transformera miraculeusement toute votre vie."
Hello Emmanuel!<br />
Malgré que je connaisse bien ce livre, j'apprécie tes résumés qui me rappellent à l'ordre. C'est un travail d'utilité collective qui devrait être remboursé par l'assurance maladie!!!<br />
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La sculpture est vraiment parlante. Et très apaisante. Elle est à elle seule un sujet de méditation.<br />
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Bonne semaine!
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Merci Marie-Rêveuse ! Pauvre assurance maladie, elle a déjà bien du mal...<br />
Plus sérieusement, tu as raison ! Je suis en accord avec Tolle quand il dit que notre mental est à l'origine de nombre de maladies. A quand dans nos écoles une éducation qui s'inspire des<br />
enseignements de Tolle, de Krishnamurti ou d'autres...? On apprend dans nos écoles à penser (enfin je crois ?), mais on apprend pas à cesser de penser quand cela n'est pas nécessaire !<br />
Je partage pleinement ce que tu exprimes quant à la sculpture, "un sujet de méditation à elle seule" , elle transmet quelque chose de fort.<br />
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Bonne journée, je t'embrasse !<br />
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