Des hommes qui souffrent il en est en grand nombre de par le monde j'en ai conscience.
Et je pense que c'est en cultivant un regard clair et aimant en moi que j'arriverai le mieux à connaître, dire ou faire ce qui est juste en ce qui concerne la libération des autres êtres. Pour ma propre libération et la libération de tous les êtres j'entends continuer à cultiver ce regard en moi. Ici je mets derrière ce drapeau du Tibet libre :
- mon amour de la liberté et de la libération, - mon attachement à la culture et à la spiritualité bouddhiste, - mon attachement à la libération des peuples -celle du peuple tibétain en particulier, - mon affection pour la personne du Dalaï Lama, - un merci pour l'éveil de la compassion en moi, - mon souhait de voir une solution humaine et politique apparaître qu'il s'agisse d'autonomie ou d'indépendance, - enfin mon souhait pour que la paix gagne de plus en plus le coeur des hommes
J'ai confiance en l'Amour en moi, donc à l'Amour en l'autre, dans ce Regard où rien n'est séparé. Quelques liens :
Merci à tous ceux qui se libèrent. Merci à tous ceux qui se libérant libèrent les autres êtres. Merci à ceux qui semblent nous nuire.
Car comme nous l'a rappelé notre amie Suzette aujourd'hui dans ce sujet du forum:
"Ecoutons ce passage où [Le Dalaï Lama] dialogue avec Jean-Claude Carrière :
"Dans un de ses livres, (La Méditation au quotidien),reprenant aussi à sa manière une parole ancienne, le Dalaî Lama écrit :
-Celui qui vous nuit ne doit pas être perçu seulement comme quelqu'un qui a besoin de votre attention, il doit être aussi regardé comme votre guide spirituel. Vous verrez que votre ennemi est votre guide suprême.
Je lui dis aimer particulièrement cette vision de l'ennemi comme suprême guru - encore que cette attitude paraisse très dure à atteindre.
- Notre ennemi, me dit-il, nous offre une précieuse opportunité: celle de nous améliorer. - Sans ennemi, nous nous affaiblirions ? Nous perdrions quelque qualité? - Sans doute. - Plus nous avons d'ennemis, meilleurs nous sommes?
Il éclate de rire en me disant :
- Avec tous les ennemis que nous avons aujourd'hui, nous sommes certainement d'une qualité incomparable!"
Ah! chère Luciole, qu'il est bon et beau ce rire lucide du Dalaï Lama!"
merci pour cet article...j'avoue que faire de son ennemi,de celui ou celle qui vous exaspère son guide suprême...est extrêmement difficile mais on peut quand même essayer et savoir que si cette personne est placé sur notre route,c'est qu'elle a quelque chose à nous apprendre,peu à peu,cela change notre regard.
<br />
Chère Gazou, merci pour ton commentaire et les réflexions qu'elles sucitent en moi.<br />
Oui comme toi je pense que ce n'est pas toujours évident de voir en la personne qui nous exaspère, qui nous nuit d'une manière ou d'une autre ce qu'elle peut nous apprendre.<br />
Mais je crois que c'est comme toute situation plus ou moins douloureuse qui nous touche dans la vie. On réagit de différentes manières et puis un jour tout s'éclaire, tout s'apaise, on aperçoit ce<br />
que cela nous apporte.<br />
Je crois aussi que faire l'effort de voir derrière l'étrangeté de l'autre, nous apprend à faire l'effort sur nous-même d'un regard plus aimant, nous rappelle aussi à ce que nous avons été ou à ce<br />
que nous sommes encore, parfois.<br />
Parfois aussi rien ne nous touche, je pense au texte que tu as écrit sur les mouches que je viens de lire à l'instant. elles sont parfois exaspérantes et pourtant derrière cela on arrive à voir que<br />
ce sont des caresses même si elles sont maladroites.<br />
Mais sont-elles réellement maladroites ? Ne font-elles pas qu'exprimer alors leurs possibles même si cela parfois nous gêne ?<br />
Je m'aperçois que parfois, de courts instants encore, je ne suis pas du tout touché par ce qui à d'autres moments semblent me nuire.<br />
Je t'embrasse. A bientôt te lire.<br />
<br />
<br />